CQI 574/10.11.2017/9h05

Le matin le réveil et la voix qui émerge à peine, les mots qui s’articulent péniblement. Il faut un échauffement que le reste du corps ne semble pas désirer. Je regarde tout autour et rien ne semble avoir changé, les quelques heures qui me séparent de mon endormissement ont été comme inexistantes. Je me regarde et je ne vois pas ce défaut de langue, je ne vois pas ma voix peut-être justement parce que je l’ai perdue cette nuit. Je ne perçois qu’un râle, je m’entends marmonner en me demandant si je peux vraiment être compris. Il faudrait quelques éclaircissements, et le thé chaud me les apporte, je me mettrais presque à chanter sous la douche qui finit de laver les rêves qui déjà ne faisaient que transparaître dans ma mémoire transie. Comme beaucoup j’aimerais changer de voix. Mais voilà.

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